[week-end breton] Le char à voile : mon étonnante expérience en tant que passager du vent

Après ma folle aventure en kayak à la découverte de Jersey, j’ai eu envie de retourner explorer de nouvelles sensations dans un endroit inédit. On m’avait parlé de la Bretagne et de ses plages de sable interminables, idéales pour pratiquer le char à voile. Alors, étant un adepte invétéré d’aventures et de sensations fortes, vous pouvez aisément imaginer que l’envie de m’essayer à cette nouvelle activité hors du commun fut irrésistible… Je me suis donc prestement lancé ! J’ai choisi une école de char à voile qui se trouve en baie du Mont Saint Michel, à vingt minutes de Dinard. Le char à voile est composé de trois roues, d’une coque pour l’installation du pilote et bien sûr d’une voile. C’est une activité qui comporte très peu de risques mais beaucoup de sensations.

Une fois bien installé dans la coque du char, j’ai empoigné le cordage afin de m’orienter correctement. Il faut avant tout commencer par se placer dos au vent pour que celui-ci exerce sa pression sur la voile. Les premiers pas se révèlent assez déroutants, puis au bout de quelques mètres il devient assez facile de diriger sa voile au gré du vent. Le char à voile se transforme alors en défouloir unique en son genre où l’on se sent être un passager du vent l’espace d’un instant. J’ai éprouvé une sensation de liberté étonnante à laquelle je ne m’attendais pas durant cette activité. Sentir les effluves du vent caressant mon visage, entendre le crépitement des coquillages et des grains de sables sous mes roues, et cela juste à côté des vagues qui échouaient sur le rivage, autant de sensations qui me donnaient l’impression de faire corps avec la nature. En bref, si je devais résumer cette activité en un mot, ce serait bouffée d’oxygène ! Le char à voile peut être exercé par tous, que l’on soit novice ou habitué des sensations fortes. Faire du char à voile en Bretagne est aussi un excellent moyen de se rapprocher au plus près de la faune et la flore de son superbe littoral.

  Le GR20 en Corse : ce qu’il faut savoir pour une rando sensationnelle

En bref, je repars avec de la nature plein les yeux !